Les rites funéraires existent depuis des milliers d’années partout dans le monde. Qu’ils soient religieux ou non, les rites funéraires sont les mêmes de génération en génération. Sauf peut-être en Chine. Dans ce pays de traditions, les rites funéraires changent peu à peu. Découvrons pourquoi.
Les rites funéraires et les changements économiques en Chine
Avec l’évolution de notre société, des modes de penser, de la mondialisation, etc, les cérémonies et rites funéraires connaissent des modifications. Depuis au moins 25 ans, les chinois modifient leur façon de célébrer leurs morts. La cause? Une économie changeante.
Les rites funéraires ne sont pas les seuls à être touchés par les changements économiques: en vérité, ça s’applique à tous les secteurs.
Des obsèques correspondant aux traditions deviennent trop onéreuses pour le peuple chinois
Jusqu’en 1995, l’État chinois s’occupait de superviser toutes les activités funéraires. Au crématorium de Beijing, la valeur la plus importante était l’altruisme socialiste. Maintenant, certains entreprises privées proposent des obsèques raffinées. Une solution qui correspond aux besoins du peuple chinois.
Les inégalités entre les riches et les pauvres en Chine, même après le décès
En Chine, il règne une grande inégalité entre les différentes classes sociales. Cela dure depuis presque toujours et ne cesse de s’aggraver. De plus, ces inégalités existent même après la mort: cela se voit dans les sépultures (bien que le gouvernement encourage la crémation). En effet, la tradition chinoise veut que l’on continue d’utiliser des tombeaux, car cela apporterait la prospérité. Seulement, opter pour un tombeau n’allège pas les frais funéraires, bien au contraire.
La crémation, la solution de dernier recours pour les moyens modestes en Chine
Les personnes avec le moins de moyens optent souvent pour un requiem collectif, qui est suivi par une dispersion des cendres dans la mer.
